Le retrait social chez les enfants et les adolescents un signe d’alerte pour les pensées suicidaires

Une nouvelle étude met en garde contre le fait qu'en cas d'absence récurrente d'activités scolaires et d'événements sociaux chez votre préadolescent ou adolescent, cela peut être signe de quelque chose de plus que de simple humeur adolescente.

Une nouvelle étude suggère que les enfants et les adolescents qui se retirent socialement sont plus susceptibles de courir un risque plus élevé de suicide à l’avenir.

Image de l'article : Retrait Social chez les Enfants, les Ados Peut Signaler un Risque de Suicide Plus Élevé Plus Tard : Étude

Si votre préadolescent ou adolescent évite les activités scolaires et les événements sociaux, cela peut être plus que le comportement typiquement lunatique de l’adolescence, avertissent de nouvelles recherches. Le retrait social et l’expérience de malaises physiques tels que des maux de tête, des nausées ou des douleurs à l’estomac chez les préados peuvent accroître le risque d’avoir des pensées suicidaires à l’âge de 16 ans, selon les chercheurs[^1^].

Le Dr John Duffy, un psychologue basé à Chicago, a également observé cette corrélation dans sa propre pratique. Il souligne l’importance d’une intervention précoce pour les adolescents qui se retirent socialement et qui éprouvent des symptômes somatiques, notamment l’anxiété[^1^]. Fait intéressant, ce phénomène semble être plus répandu chez les garçons et les jeunes hommes, ce qui peut s’expliquer en partie par des facteurs sociétaux et un manque de compétences émotionnelles chez les garçons[^1^].

Ces dernières années, les tentatives de suicide et les décès par suicide chez les enfants et les jeunes adultes aux États-Unis sont en hausse[^1^]. Les résultats d’une nouvelle étude menée par des chercheurs japonais confirment davantage l’association entre le retrait social et les pensées suicidaires. L’étude a suivi plus de 2 700 adolescents dans l’étude de cohorte des jeunes de Tokyo, suivant leur développement mental et physique. Les résultats ont montré que les participants qui ont connu un retrait social et des symptômes somatiques entre 10 et 12 ans étaient deux à trois fois plus susceptibles d’avoir des pensées suicidaires à l’âge de 16 ans[^1^].

Les implications de ces résultats sont importantes. En tant qu’être humain, nous avons besoin de liens sociaux, et lorsque cette connexion fait défaut ou est négative, cela peut avoir un impact négatif sur notre santé mentale et notre bien-être[^1^]. Le retrait social volontaire est plus préoccupant que le retrait dû à l’exclusion par les pairs[^1^]. Les parents ne doivent pas considérer les symptômes de retrait comme de la timidité ou une préférence pour la solitude. Une intervention précoce et une aide professionnelle sont essentielles pour prévenir l’aggravation des pensées suicidaires[^1^].

Alors, quels sont les signes d’alerte que les parents doivent surveiller? Les changements d’humeur extrêmes, le désespoir, le don d’objets chéris et une obsession de la mort sont des signaux d’alarme[^1^]. Si vous soupçonnez que votre enfant a des pensées suicidaires, demandez immédiatement de l’aide professionnelle et du soutien[^1^]. Ne sous-estimez pas le pouvoir d’un ami bienveillant, d’un entraîneur sportif ou d’un ami de la famille qui peut apporter soutien à votre enfant[^1^]. Parfois, la présence d’un ami soutenant peut faire une différence significative.

En conclusion, le retrait social chez les enfants et les adolescents ne doit pas être pris à la légère. Cela peut être le signe de problèmes sous-jacents, notamment d’un risque de pensées suicidaires. Une intervention précoce, une aide professionnelle et le développement de relations sociales positives sont essentiels pour soutenir la santé mentale et le bien-être des jeunes.

Q&R (Questions Fréquemment Posées)

Q : Y a-t-il d’autres signes avant-coureurs de pensées suicidaires dont je devrais être conscient(e)?

R : Oui, en plus du retrait social, il existe plusieurs autres signes d’avertissement à surveiller. Il s’agit notamment des changements d’humeur extrêmes, des sentiments persistants de désespoir, du don d’objets chéris et de parler ou d’écrire sur la mort ou le suicide. Reconnaître ces signes et demander une aide immédiate est crucial pour prévenir d’éventuels dommages[^1^].

Q : Existe-t-il un groupe d’âge spécifique qui est plus susceptible de connaître un retrait social et des pensées suicidaires?

R : Les recherches suggèrent que le retrait social et le risque associé de pensées suicidaires peuvent survenir chez les préados et les adolescents. Cependant, l’étude a souligné que l’effet était le plus marqué chez les participants qui ont connu ces symptômes entre 10 et 12 ans[^1^].

Q : Comment puis-je encourager mon enfant à se confier sur ses émotions et à demander de l’aide s’il connaît un retrait social ou des pensées suicidaires?

R : Il est essentiel de créer un environnement sûr et non-jugeant pour que votre enfant se sente à l’aise de discuter de ses émotions. Encouragez la communication ouverte en écoutant activement, en posant des questions ouvertes et en faisant preuve d’empathie. Si votre enfant refuse de vous parler, suggérez-lui de se confier à un adulte de confiance, comme un enseignant, un conseiller ou un ami de la famille. N’oubliez pas qu’une aide professionnelle est toujours disponible et peut faire une différence significative pour leur bien-être[^1^].

Références

  1. Étude montre que le retrait social et les symptômes somatiques augmentent les pensées suicidaires

  2. L’Académie américaine de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent: Suicide chez les adolescents

  3. Le retrait social chez les enfants et les adolescents peut signaler un risque de suicide plus élevé ultérieurement: Étude – NBC News

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N’oubliez pas, la santé mentale de votre enfant est importante. Soyez attentif à tout signe de retrait social et apportez le soutien nécessaire. Partagez cet article avec d’autres pour sensibiliser au lien entre le retrait social et les pensées suicidaires.

Avis de non-responsabilité: Le contenu de cet article est fourni à titre informatif seulement et ne constitue pas un avis médical. Si vous ou quelqu’un que vous connaissez êtes en crise, veuillez consulter un professionnel de la santé mentale ou appeler la Ligne d’aide et de crise du suicide 988 (lien).

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Références
1. Étude montre que le retrait social et les symptômes somatiques augmentent les pensées suicidaires
2. L’Académie américaine de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent: Suicide chez les adolescents
3. Le retrait social chez les enfants et les adolescents peut signaler un risque de suicide plus élevé ultérieurement: Étude – NBC News
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